Lors de son intervention dans l’émission C à Vous le 20 décembre dernier, le président avait exprimé son admiration pour l’acteur Gérard Depardieu, actuellement accusé d’agressions sexuelles.
« Je suis un grand admirateur de Gérard Depardieu. C’est un immense acteur, il a servi les plus beaux textes, lui aussi c’est un génie de son art », a déclaré le chef de l’État. « Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier et je le dis en tant que président de la République et de citoyen : il rend fier la France ».
Ces paroles ont suscité une vague de choc parmi de nombreuses personnalités.
Face à l’interrogation de Marie-Sophie Lacarrau sur le JT de 13 heures, Brigitte Macron a choisi la prudence. « Si vous me demandez ce que moi, en tant que femme, je pense de l’importance de la parole des femmes. Elles parlent et il faut qu’elles continuent de parler. C’est très courageux de parler parce que c’est revivre. Parler c’est revivre une situation qui a été traumatique », confie-t-elle, tout en évitant de juger la déclaration présidentielle.
Quant à la question cruciale de savoir si Emmanuel Macron a eu "raison" de louer un acteur accusé d’agressions sexuelles, la Première dame se retranche derrière un mutisme diplomatique. « Ça, je ne peux pas commenter », déclare-t-elle.
Brigitte Macron insiste cependant sur la présomption d’innocence, soulignant qu’aucune décision judiciaire définitive n’a encore été rendue dans cette affaire. « Un des piliers fondamentaux de la justice, c’est la présomption d’innocence », conclut-elle, mettant ainsi un terme à ce chapitre délicat de la vie publique du couple présidentiel.