Alexis Vastine « J’ai fait de la boulimie »

15 mars 2015 - 21h30 - Télévision - Ecrit par : Rédaction LeGossip

Avant de s’envoler en Argentine, où il a malheureusement perdu la vie, Alexis Vastine avait traversé une très mauvaise période, affaibli par son élimination injuste aux Jeux Olympiques de Londres.

« Londres m’a dégoûté. Dans les mois qui ont suivi, j’ai complément craqué. Au delà même du sport, c’est un pan de ma vie qui s’est écroulé », reconnaissait-il, rappelle « Public », qui consacre un dossier très documenté au crash aérien en Argentine qui a couté la vie à dix personnes dont trois sportifs, parmi lesquels le boxeur de 27 ans.

« S’en est suivi, ce qu’on peut appeler une dépression. J’ai fait de la boulimie, je suis sorti quasiment sept jours sur sept et je n’ai pas été sérieux avec l’alcool », avait regretté celui qui s’était attiré les foudres d’amis et de proches.

Quelques mois avant de s’envoler en Argentine pour le tournage de « Dropped » l’aventure de « TF1 » dont le tournage s’est amorcé en mars dernier, il avait « retrouvé le chemin du ring ».

« Son but ultime était de devenir champion olympique, et il se préparait pour Rio 2016 », confiait son ami Brahim Asloum sur les ondes de RTL, au lendemain de la disparition de son pote.

« Je suis sain, plein d’envie, d’appétit, et de gout du partage », a confirmé l’intéressé.

Cinq jours après le drame qui a couté la vie à 10 personnes, « Le Parisien » publie par ailleurs un entretien avec David Ocampo, un ancien policier témoin de la collision entre deux hélicoptères survenue le 9 mars.

« J’ai traversé les enclos et des chemins pour rejoindre la prairie où ils sont tombés. A ce moment-là, le sol a tremblé sous mes pieds, les deux hélicoptères venaient de s’embraser et d’exploser. J’étais environ à 30 mètres. Un énorme champignon de fumée et de feu a envahi le ciel. Le souffle de l’explosion m’a déstabilisé », se souvient il.

Et d’ajouter : « Maintenant que je revis ce moment et que je le raconte à nouveau, je ne me sens pas bien. Je voulais aider ces gens, les sortir de ce brasier mais on n’y voyait rien. Tout était en feu. Il n’y avait que du feu, du feu encore et partout. Je me sentais impuissant, incapable d’agir et ce n’est pas dans ma nature ».

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