Si elle avoue avoir « paniqué », lorsque cette terrible maladie a été diagnostiquée à son mari, la maman d’Anne Roumanoff explique ensuite avoir tout mis en oeuvre pour aider au mieux son homme, aujourd’hui décédé, à vivre au mieux avec cette maladie.
Colette Roumanoff a tant bien que mal composé avec les pertes de mémoires de son mari.
« Il se perdait pour aller aux toilettes ? J’ai tout simplement acheté dans une brocante un panneau ’Toilettes’ de bar-tabac et l’ai punaisé sur la porte » confie-t-elle.
« Quand il croisait son reflet, il disait : ’Bonjour.’ Et était furieux de ne pas entendre de réponse ! Vous savez quoi ? J’ai retiré tous les miroirs, voilà ! », se souvient-elle.
Et d’ajouter : « Je le ramenais à la maison quand il s’était perdu ».
« Daniel, les derniers temps, jouait avec un doudou. Je ne comprends même pas que cela puisse choquer. Il était si heureux ! », explique celle qui a raconté cet épisode dans « « Le Bonheur plus fort que l’oubli », sorti aux éditions Michel Lafon et sous-titré « Comment bien vivre avec Alzheimer ».