Aurélie Filippetti a défendu le droit de « l’Académie des Césars » de nommer Roman Polanski en qualité de président de cette prestigieuse cérémonie, même si celui-ci est inquiété par une affaire de viol sur mineur qui remonte à 1977.
La compagne d’Arnaud Montebourg était l’invitée de France Info ce jeudi 19 janvier, où en sa qualité d’ex ministre de la culture, elle n’a pas manqué d’être interrogée au sujet de la pétition appelant au boycott de la cérémonie, « au nom des victimes de viols ».
Pour la député socialiste « On ne peut pas, à chaque fois, relancer cette affaire ».
« Je pense que c’est la liberté absolue de l’académie des César. C’est un très grand réalisateur. C’est quelque chose qui s’est passé il y a quarante ans. On ne peut pas à chaque fois relancer cette affaire. A chaque fois qu’on va parler de Roman Polanski on va parler de cette affaire », estime Aurélie Filippetti, qui assure cependant ne pas être clémente vis à vis de Roman Polanski.
« Personne n’oublie. Personne n’a oublié, la preuve. Cette personne vit en France, c’est un créateur, dit-elle. Il va dans une cérémonie concernant le métier qu’il exerce, à savoir le métier de réalisateur, qu’on le laisse présider cette cérémonie. Ne donnons pas plus d’importance que ça à cette cérémonie »
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