S’il est une chose qu’Aurélie Filippetti, l’ancienne ministre de la culture, regrette, c’est ne pas être allée très loin dans sa démarche pour dénoncer Olivier Duhamel qui aurait abusé de son beau-fils alors que celui-ci était mineur.
Ces abus présumés ont été révélés par Camille Kouchner , sa belle-fille, dans son ouvrage « La Familia Grande ».
Lorsqu’elle a été mise dans la confidence, Aurélie Filippetti a tout fait pour le faire virer de Science Po, où il enseignait.
« Moi-même quand j’étais étudiante, j’ai été victime d’un professeur qui m’avait mis zéro parce que j’avais refusé ses avances », affirme dans les colonnes du magazine « Elle », où elle confirme sa mobilisation pour en finir de cette culture du viol.
« Malheureusement, partout où il y a un esprit de corps, où règne le sentiment d’être un membre privilégié, il y a la tentation de certains de vouloir protéger à tout prix cette caste aux dépens des plus faibles et de ceux qui se retrouvent victimes », déplore-t-elle.
Aujourd’hui, Aurélie Filippetti propose des solutions pour qu’il n’y ait plus d’impunité.
« Il est indispensable d’avoir des lieux de formation et de discussion collective pour former à la lutte contre les violences sexuelles », a-t-elle indiqué.
Et pour elle, il faut davantage de femmes.
Ces articles devraient vous intéresser :