Benoît Poelvoorde, l’humoriste belge à l’humour grinçant, a toujours été très discret sur sa vie privée.
Son enfance, Benoît Poelvoorde en garde un très mauvais souvenir, traumatisé par son papa, qui lui a fait ’le plus beau cadeau’, celui de ’mourir’.
’ ?Seul chez moi, je suis ordinaire, ennuyeux, pas drôle ?’, confie tout d’abord le compagnon de Chiara Mastroianni lors d’un entretien avec ’Psychologies’, relayé par ’France Dimanche’, où il est longuement question de l’enfance meurtrie de l’acteur dont le papa est décédé alors que Benoît n’avait que 12 ans.
« ?Ça a été bizarre, explique-t-il. Pour la première fois, j’ai été confronté à la mort, et j’ai compris : c’est ça mourir.? »
« ?Mourir, comme on le dit, ma mère et moi, ça a été le plus beau cadeau que mon père ait pu me faire, puisque ça m’a permis d’avoir une bourse d’études’, poursuit le comédien.
’Ce n’est pas du cynisme, croyez-moi : à part mourir, mon père n’a jamais fait beaucoup pour moi’, ajoute l’acteur dont le papa exerçait le métier de chauffeur routier.
’Quand il venait me chercher à l’école en camion, j’avais honte, se souvient Benoît Poelvoorde. ’Il n’en fichait pas lourd, jamais là, dépensant l’argent à faire des folies, s’acheter des Triumph’, se rappelle-t-il.
Le père de Benoît Poelvoorde est décédé dans un accident de voiture.
« ?Il me reste une seule image de l’enterrement, avoue-t-il, c’est d’avoir joué au football contre un mur avec mon frère. On faisait attention à ne pas salir nos vêtements noirs. Le reste, je ne m’en souviens pas du tout. Mon cerveau a zappé. ».
Ces articles devraient vous intéresser :