Par l’intermédiaire de son avocat, Muriel Piquet, Carole Rousseau a fait savoir qu’elle a fait appel de sa condamnation du 22 juin 2017 pour violences et outrage à agent.
L’animatrice de TF1 a en effet été condamnée par la 10ème chambre du tribunal correctionnel de Paris à une amende de 1400 euros pour violences, dont 1.000 euros versés pour les frais de justice. A cela se rajoute une amende de 1.300 euros pour outrage à agent, dont 500 euros sont réservés au paiement des frais de justice.
Cette décision a été commentée par son avocate.
« Évidemment que ce n’est pas bien de donner une gifle.
Mais quand on rend une gifle, c’est-à-dire après en avoir reçue une, cela s’appelle de la légitime défense ou un réflexe compréhensible.
Comment Carole ROUSSEAU a-t-elle pu être condamnée, alors que les deux protagonistes avaient reçu un rappel à la loi réciproque, ce qui signifie que l’on ne sait pas qui a donné la première gifle ? », s’interroge-t-elle.
De même que l’on relèvera qu’un article du Parisien du lendemain des faits précisait que ’selon des témoins’ la propriétaire des lieux est arrivée et ’aurait commencé à insulter l’animatrice’.
Quant à l’outrage qui s’en est soi-disant suivi au commissariat, la contractuelle qui en aurait été victime a d’abord déclaré ne pas avoir entendu être insultée.
Tout comme elle a ensuite déclaré avoir porté plainte, plusieurs jours après, en se prévalant du témoignage de deux de ses Collègues.
Dont l’un d’eux est l’adjoint direct du chef de brigade du commissariat.
Chef de brigade condamné il y a quelques années pour violences policières (et ce n’était pas la première fois) après avoir tabassé, en le traitant selon l’enquête de ’négro’, ’trou du cul’, un salarié de Carole ROUSSEAU et contre qui elle avait témoigné.
Il serait peut-être judicieux que l’Inspection générale de la Police nationale se penche sur cette affaire.
Pour ma part, j’ai fait appel du jugement », conclut-il.
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