Faouzi Tarkhani, celui qui partage depuis quelques mois la vie de Diam’s, s’est livré dans les pages du Point, où il évoque sa pratique religieuse « orthodoxe ».
« La foi m’est tombée dessus, comme Obélix est tombé dans la marmite », explique ce rappeur, qui se revendique salafiste, un obédience rigoriste de la religion musulmane, mal perçue depuis les attentats qui ont endeuillé la France.
« Vous imaginez bien que je n’étais pas lecteur de Charlie Hebdo. Mais, encore une fois, aucun musulman n’a le droit de tuer au nom de Dieu. Aucun terroriste n’est salafiste », explique-t-il.
Il précise que les terroristes seraient adeptes du takfirisme.
« Je n’ai connu personne qui soit passé du salafisme au takfirisme, affirme-t-il. Le véritable obscurantisme aujourd’hui, c’est de ne pas croire en Dieu ».
Défendant une pratique religieuse « orthodoxe », Faouzi Tarkhani revendique le droit de vivre comme il l’entend, même en marge de la société. "Je prie pour qu’il n’y ait pas d’autres attentats » conclut ce rappeur qui est né en 1975 à Sarcelles, dans le Val-d’Oise.
Faouzi Tarkhani a publié son premier album solo, Guerrier pour la paix, en avril 1999, suivi d’un second opus intitulé « Brise de conscience », un album contre la violence dont les fonds sont reversés à l’association du même nom.
« En 2001, il publie son deuxième album solo, Brise de conscience. L’album, un manifeste musical contre la violence en banlieue, fait participer des chanteurs comme Lââm, Faudel, Shurik’n et Bernard Lavilliers, les humoristes Dieudonné et Gad Elmaleh, le judoka Djamel Bourras, le basketteur Tariq Abdul-Wahad et le footballeur Zinedine Zidane. Les bénéfices réalisés sur la vente de l’album sont intégralement reversés à l’association Brise de conscience, créée pour l’occasion », est-il rapporté via sa page wikipédia.
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