Dieudonné a été placé en garde à vue à Paris, mercredi 14 janvier, a confirmé le parquet quelques jours après avoir annoncé l’ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme » visant les propos tenus par l’humoriste sur sa page « Facebook », dans lesquels il disait se sentir « Charlie Coulibaly ».
« Je me sens Charlie Coulibaly » avait-il écrit sur ce réseau social, où il est très suivi. « L’Express » a rappelé que plusieurs fans ont tenté de le défendre.
« Faut comprendre ce qu’il veut dire, ouvre ton esprit ne reste pas bloqué sur Charlie », a lancé un fan.
« Lui il l’a toujours été, mais aux yeux du gouvernement c’est Coulibaly… D’où l’association Charlie Coulibaly’, a précisé un inconditionnel dont le propos a été confirmé par Dieudonné lui-même.
« On me considère comme Amedy Coulibaly alors que je ne suis pas différent de Charlie », a-t-il indiqué.
Le premier ministre Manuel Valls avait également réagi aux propos de Dieudonné.
« Il ne faut pas confondre la liberté d’opinion et l’antisémitisme, le racisme et le négationnisme », a réagi, lundi, le premier ministre, Manuel Valls.