Effrayée par son père, Véro­nique Sanson a sauté d’une voiture en marche

Alors que la famille était à bord d’une voiture lors d’une escapade en Espagne « les Sanson ont frôlé la tragé­die » écrit l’auteur.

« René hurlait tellement contre les filles qui s’agi­taient et criaient à l’ar­rière de la voiture parce que des guêpes étaient entrées, que Véro­nique a ouvert la portière et s’est jetée sur la chaus­sée », poursuit-il.

Laurent Del Bono explique cette fois à Gala que la relation de la chanteuse avec son père était fusionnelle.

« Contrai­re­ment aux appa­rences, Véro­nique Sanson est une femme très secrète, qui préserve énor­mé­ment sa vie privée, a confié l’auteur à Gala. À commen­cer par celle de sa famille. Lorsque nous avons commencé à nous connaître, j’ai immé­dia­te­ment été fasciné par la manière dont elle évoquait ses parents, René et Colette, deux êtres humains d’excep­tion, deux héros de la Résis­tance. Elle conti­nue d’éprou­ver un amour immense pour son père (décédé en 2004, ndlr) ».

« Sans lui, elle ne serait sans doute jamais deve­nue musi­cienne. Il était fou d’elle. De son carac­tère, de sa blon­deur, de sa beauté. À cause de leurs senti­ments très forts l’un pour l’autre, ils ont traversé des affron­te­ments violents. Je raconte certains de ces souve­nirs doulou­reux. Si elle m’avait demandé de les reti­rer, je l’au­rais fait sans négo­cier, expliquait-t-il. Durant nos entre­tiens, Véro­nique me disait : « Si je dis ça les gens vont penser que… alors que c’était l’homme le plus gentil du monde ?! ».