Les derniers jours de France Gall, emportée des suites d’une récidive d’un cancer du sein, il en est question dans « Des amours, des chansons et des larmes », une biographie signée Alain Wodrascka, sortie début février aux Ed. L’Archipel.
L’auteur explique que la chanteuse a longtemps caché sa maladie, contre laquelle elle luttait dans le plus grand secret depuis février 2016.
Elle avait alors été admise à l’hôpital américain de Neuilly. Ici Paris révélait à l’époque son hospitalisation.
« Cette fois, la situation est trop critique pour dire la vérité, précise le biographe. On évoque une intolérance médicamenteuse » et on « tait le mal qui la ronge, épargnant aussi bien son public que les membres de la troupe de Résiste, auprès desquels, en tournée, [France Gall] se montre toujours aussi déterminée ? ; même si certains soirs, elle s’écroule d’épuisement dans un coin de la coulisse ».
Affaiblie par la maladie, elle ne sera de sortie qu’à deux reprises, pour assister au vernissage de l’exposition Serge Gainsbourg à la mairie du IXème arrondissement de Paris le 10 mars 2016 et lors de la remise des Globes de cristal au Lido fin janvier 2017, où le prix de meilleure comédie musicale lui avait été remis.
E de rappeler que la chanteuse n’a pas assisté aux obsèques de son ami, Johnny Hallyday « à la Madeleine, le 9 décembre ».
« Et pour cause, elle vit ses dernières semaines. Désormais, son pronostic vital est engagé et seule sa kiné respiratoire parvient à la soulager », précise l’auteur.
La chanteuse avait quitté l’hôpital le 29 décembre. « Elle rend son dernier souffle le dimanche 7 janvier au matin, détaille le biographe. En présence de son compagnon, le musicien et ingénieur du son Bruck Dawit, et de son fils Raphaël ».
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