’En tant que hippie, j’ai suivi le cursus classique, y compris dans le caractère illicite de certaines substances que j’ai pu absorber’, confie le chanteur lors d’un entretien accordé à « Gala ».
’S’il n’y avait pas eu la chanson, j’aurais sans doute pu sombrer dans la drogue. Car les paradis artificiels c’est ce que l’on recherche quand on a l’impression de vivre en enfer. Mais à partir du moment où on vit de sa passion, on ne ressent pas la corosion du réel. La musique a tremplacé toutes ces substances. C’est celle qui me fait planer le plus loin possible’, se réjouit celui qui n’a pas besoin de beaucoup d’argent pour vivre.
’Plus on possède de choses et plus on est possédé par elles. Moi je ne possède rien. Il y a deux ans, quand j’ai perdu ma mère, suite à une intervention sur le col du fémur, je me suis senti seul au monde et n’ai pas trouvé alors, dans mon entourage, le soutien que j’espérais. Au contraire. Tous les masques sont tombés et j’ai enchaîné une suite de déceptions amicales, amoureuses, professionnelles, familiales… Du coup j’ai eu envie de me défaire de tout ce qui me restait comme biens’, regrette-t-il.