« J’étais un enfant malheureux parce que écrasé sous la dépression de mon père », confie l’acteur dont le papa est décédé il y a trois ans. Depuis que ma mère l’avait quitté pour un autre, il nous instrumentalisait dans sa douleur, se servant de nous pour tenter d’apitoyer et de faire revenir celle qu’il aimait ».
De son amour de la comédie, François Cluzet en parle aussi, se réjouissait que la scène lui ait permis de composer avec les traumatismes liés à son enfance.
« La scène a été mon premier pilier de résilience. Grâce à elle, j’ai commencé à pouvoir envisager de me construire ’moi’, indépendamment de mon père et de mon frère », admet celui qui savait qu’il allait devenir comédien à l’âge de 13 ans.
Lorsqu’il évoque sa mère, l’acteur avoue avoir pris la même décision qu’elle, celle de briser son couple pour être plus heureux.
« J’ai d’ailleurs fait comme elle plus tard, en refusant de rester dans un couple qui ne marchait plus sous prétexte qu’il y avait un enfant. Elle m’a appris que le choix de l’amour est toujours le meilleur », confie celui qui est actuellement en tournage avec Nicolas Vanier pour son film L’École buissonnière dont la sortie est programmée courant 2017.
François Cluzet sera aussi à l’affiche de La Mécanique de l’ombre de Thomas Kruithof le 11 janvier prochain.