Sur le plateau des "Terriens du dimanche" sur C8, Franz-Olivier Giesbert a été amené à parler de l’affaire Harvey Weinstein dont l’ombre a plané à l’occasion du festival de Cannes.
Cette année, sur scène, Asia Argento, victime des exactions du producteur américain, a livré un vibrant discours.
« En 1997, j’ai été violée par Harvey Weinstein ici même à Cannes. J’avais 21 ans. Ce festival était sa chasse-gardée. Je veux faire une prédiction : il ne sera plus jamais le bienvenu à Cannes », a-t-elle déclaré.
Ces propos n’avaient pas manqué d’être commentés par l’ex patron du Point.
« C’est d’une hypocrisie, quand on voit ça c’est lamentable… Evidemment, quand on voit Julie Gayet, Salma Hayek, on a envie d’aller avec ?! C’est formidable ?! Mais vous ne croyez pas quand même que Catherine Deneuve, Brigitte Bardot ont dit des choses très justes sur cette question ?? », a-t-il interrogé, en référence à la tribune défendant le droit à la "liberté d’importuner" publiée dans Le Monde.
« Ces grandes actrices qui se présentent comme des femmes crucifiées qui ont été violées par un type.
Quand on va le soir, convoquée par Harvey Weinstein dans sa robe de chambre, on arrive et il ouvre la robe de chambre : on sait très bien pourquoi il vous convoque ?! Moi je pense quand même que dans cette affaire-là, ils ont oublié les femmes de ménage, ils ont oublié les caissières dans la grande distribution », a-t-il ajouté.
Asia Argento a aussitôt répliqué sur son compte "Twitter".
« Toutes les femmes, qu’elles soient actrices ou pas, violées par Weinstein ou par des monstres inconnus, sont des survivantes et des soeurs. Alors que des hommes comme vous, Franz-Olivier Giesbert, qui essayent de garder votre place dans une société patriarcale en couvrant les victimes de honte, vous n’êtes que des connards malsains ».
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