Franz-Olivier Giesbert battu par son père jusqu’à l’âge de 19 ans

« C’est dingue la violence qu’il mettait à la maison quand il rentrait, a confié FOG à Catherine Ceylac. Je le cherchais tout le temps, car j’essayais de venger ma mère ».

Alors âgé de « 7-8 ans », Franz-Olivier a « bien entendu » supplié sa mère à quitter son mari violent. « Je rêvais de me retrouver avec ma maman pour moi tout seul », a-t-il avoué sur le plateau de « Thé ou café ». Mais sa mère, « très féministe », qui tenait tant bien que mal tête à son conjoint, est restée et son homme qu’elle a fini calmer.

« La violence de mon père baissait peu à peu en intensité, se rappelle le journaliste. mais avec moi, elle est restée jusque tard : j’ai pris ma dernière raclée à 19 ans. ».

S’il est une chose qu’il regrette aujourd’hui c’est de ne pas avoir pardonné à son père qui lui avait tendu la main peu avant sa mort.
« A la mort de mon père, j’ai pleuré pendant trois ou quatre jours d’affilée, j’étais le plus malheureux des hommes. J’avais 30 ans et je ne lui avais jamais pardonné, alors qu’il m’avait tendu la main à la fin », a déploré celui qui a aujourd’hui 68 ans.