Guy Bedos brise le silence sur la drame à ’Charlie Hebdo’ lors d’un entretien avec ’BFM TV’, où il regrette qu’une ancienne interview ait été déterrée après l’attentat terroriste qui a coûté la vie à 12 personnes.
’Charlie Hebdo, ce ne sont pas mes copains. Qu’ils crè*** ! Je ne suis pas d’accord avec eux. Ils ont pris des risques sur la peau des autres. Et en plus, ils ne sont pas drôles’, avait-il lancé suite à la parution d’un numéro de Charlie Hebdo sur le prophète Mahomet en 2011.
’Ils ne me font pas rire. C’était nul l’histoire de Mahomet. Je suis content qu’ils aient bien vendu, c’est tout’, disait-il par ailleurs. ’Je n’ai pas de leçons d’insolence à recevoir de gens qui se sont couchés devant Philippe Val, qui s’est couché devant Sarkozy pour devenir directeur de France Inter. Dans la résistance, on n’aurait pas été dans le même réseau’, avait fait savoir le papa de Nicolas Bedos.
Cette semaine lors d’un entretien avec ’BFM TV’, Guy Bedos revient sur ses propos.
’Je n’étais pas en état de paraître. Je pleurais comme un gosse de douze ans. Ça m’a bouleversé. Je le suis toujours et je n’avais pas envie d’aller me montrer’, a-t-il indiqué, en parlant de l’attentat terroriste.
’Il ne faut pas mélanger émotion et promotion’, glisse-t-il avant d’évoquer ses propos à l’encontre des caricaturistes de Charlie Hebdo.
’Je regrette d’avoir dit ça évidemment. Mais ça n’a pas le sens qu’on veut lui donner aujourd’hui. C’est extrêmement malveillant de publier ça aujourd’hui. Qu’ils crè*** ? Ah bon ? J’aurais pensé ça ? Pas du tout. Ça voulait dire : Qu’ils aillent se faire foutre ! Je n’étais pas d’accord avec eux. C’était le langage de Charlie, le mien. On se disait des horreurs. Mais on était copains. On pouvait boire un coup juste après. Je trouve ça franchement dégueulasse d’avoir sorti ça en ce moment. C’est très, très, très malveillant à mon endroit’.
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