Dans une prise de parole le podcast "Pause", Isabelle Nanty s’est confiée sur la disparition tragique de ses parents, tous deux décédés en 2017. Un double deuil qui a profondément marqué l’actrice.
En entretien avec « Paris Match », Isabelle Nanty s’est dite convaincue que sa fille Tallulah, qu’elle a adoptée il y a treize ans, est un génie, et qu’elle pourra plus tard faire des choses extraordinaires.
La comédienne avait enterré son désir de maternité biologique le dernier jour du tournage de son film « Le bison », en août ?2002 rapporte tout d’abord l’hebdomadaire.
Ce jour là, la fille qu’elle allait adopter naissait à l’autre bout du monde.
L’inconscience, qui est « une forme d’égoïsme », est ce qui a donné envie à Isabelle Nanty de franchir le pas de l’adoption.
« Mais, surtout, un désir très fort de partage. De l’amour à donner. Ce que je peux dire, treize ans après, c’est que j’ai la chance inouïe d’avoir une fille géniale. Tallulah est une des personnes les plus charismatiques que j’aie rencontrées », se réjouit l’actrice, en pleine promotion de son dernier film ’La Tuche 2’.
« Elle possède une intelligence phénoménale et ne fait rien comme les autres. Je me dis parfois ? : “C’est comment d’être la mère de Frida Kahlo ou de Louise Michel, d’une héroïne ??” Accompagner une telle exception, pour moi qui ne suis qu’instinctive, n’est pas toujours facile. Je sais qu’elle fera des choses extraordinaires », dit-elle par ailleurs.
Au cours de cet entretien, l’actrice révèle par ailleurs avoir souffert de dyslexie et de dyscalculie jusqu’à être dispensée de maths au lycée.
« J’avais des difficultés, des troubles, dont je souffre encore mais que j’ai appris à apprivoiser. Je me sentais différente. J’avais beaucoup d’amis mais du mal à me sentir acceptée comme j’étais », dit-elle.
« Plus tard, j’ai raté plusieurs fois les concours d’entrée au Conservatoire et à l’école de la rue Blanche. Je n’étais pas dans le moule. Je ne le suis toujours pas. J’ai pu me sentir illégitime ou exclue à un moment, mais je ne me bats pas pour une place, pour un statut. Plus je vieillis, plus j’essaie d’être au plus près de mon ressenti et de l’exprimer ».
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