Dans un texte publié sur son blog, Jean-Luc Romero rend un vibrant hommage à son mari, Christophe Michel, qui a perdu la vie "subitement" alors qu’il n’était âgé que de 31 ans.
« Chris, Mon tendre ourson, Ma moitié d’orange
Le destin, qui ne t’a jamais épargné, a décidé que tu ne connaitrais pas ton 32e été. Celui qui aurait dû être un nouvel été de splendeur, celui de ta jeunesse, celui de ta beauté, celui de ton bonheur, sera teint de noir, de chagrin.
Cette insondable tristesse que je ressens ne me quittera pas. Ne me quittera plus jusqu’à mon dernier souffle. Pas plus que ne me quitteront l’éclat de tes yeux, le grain de ta peau, le parfum de ta joue, la douceur de tes lèvres.
Chris, depuis onze années tu m’accompagnes chaque jour. Ce 10 mai dernier, nous avions fêté à Béthune avec maman, Philippe et Justin ce merveilleux anniversaire.
Je sais que tu m’accompagneras jusqu’à mon dernier souffle. Je t’en fais, devant ton corps aujourd’hui sans vie, le serment le plus absolu.
Chris, mon tendre amour, je ne vais pas évoquer nos superbes souvenirs. Ils sont trop nombreux, ils ne sont qu’à nous. Mais permets-moi ce clin d’œil, je n’oublierai jamais cependant ces dizaines de fois où nous avons vibré, souvent avec Mimi et parfois aussi maman, dans tant de villes du monde, pour notre comédie musicale préférée, Priscilla folle du désert, et aujourd’hui encore grâce à Coco et David, nous vibrerons une ultime fois. Et bien sûr, je ne pourrai oublier notre merveilleux mariage dont Valérie fut la marraine ce 27 septembre 2013 quand nous avons dit oui devant un Bertrand Delanoë ému aux larmes et le soir noyés dans l’immensité des magnifiques yeux bleus de notre Line Renaud nous chantant Toi ma petite folie. Un clin d’œil à Jérôme venu de Montréal. Même le cancer qui t’a frappé brutalement il y a quelques années, et contre lequel nous avons lutté ensemble, n’a jamais alterné ta joie et ton amour de la vie.
Là où tu vas à présent, tu emportes tous nos souvenirs loin de ce 12ème arrondissement que nous aimions tant. Merci Catherine, Florence et tous mes collègues ici présents. Garde-les comme le seul bagage indispensable pour cet ultime voyage ».
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