Les réseaux sociaux s’enflamment à propos de Pierre Palmade et Jean-Marc Morandini. Les deux personnalités font l’objet de discussions animées, avec des accusations de bénéficier d’un traitement de faveur face à la justice.
Le Syndicat National des Journalistes apporte son soutien à la rédaction de i-Télé, mobilisée depuis quelques jours contre la venue de Jean-Marc Morandini, malgré sa mise en examen pour « corruption de mineur » aggravée par l’utilisation d’un moyen de communication électronique.
« Notre métier nous oblige. Comme d’autres professions, il impose une éthique et une déontologie et une forme d’exemplarité que le public nous réclame », indique dans un communiqué Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession.
Elle apporte son soutien à la rédaction de i-Télé, « dans cette action qui illustre parfaitement les devoirs et droits contenus dans la "Charte d’Ethique des Journalistes Professionnels".
« Les journalistes ne peuvent exercer leur mission au service des citoyens si leur crédibilité est entachée et leur honneur mis en cause par des soupçons permanents attachés à une entreprise de presse quelle qu’elle soit.
La chaîne vient d’annoncer l’ouverture de la clause de conscience. Juridiquement c’est un non-sens, c’est aux journalistes de l’invoquer s’ils le souhaitent, et dans ce cas, que Vincent Bolloré mette juridiquement et financièrement ses paroles en acte.
Le SNJ accorde une importance particulière à cette situation, dans un contexte où les journalistes sont attaqués de tous côtés par des intérêts économiques partisans, des intérêts politiques dévoyés et des parlementaires égarés », est-il ensuite indiqué.
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