Jeannette Bougrab a été renvoyée à son statut de Harki, suite aux réactions de la famille de Charb, son ex compagnon.
L’ex secrétaire d’État s’est confiée lors d’un entretien avec Gala, où elle revient non seulement sur sa relation avec l’ex patron de Charlie Hebdo mais aussi sur sa jeunesse à Châteauroux où elle a connu le racisme.
’Je fuis toujours les magasins où il y a des vigiles suspicieux, j’évite les banques pour qu’on ne me demande pas mes papiers d’identité. Je préfère les guichets automatiques. J’ai mis en place une stratégie d’évitement’, confie l’ex secrétaire d’État.
’Je quitte à reculons mon cocon de la montagne Sainte-Geneviève, où j’habite depuis de nombreuses années’, dit-elle.
’J’ai beau avoir été secrétaire d’État, je n’aurais jamais le cuir assez épais face à des propos racistes. Ça me fait aussi mal qu’à 15 ans’, poursuit Jeannette Bougrab, toujours en pleine promotion de son livre ’Maudites’.
Et suite aux réactions de de la famille de Charb, qui a refusé qu’elle s’exprime publiquement sur leur relation, Jeannette Bougrab a d’une certaine manière été renvoyée à son statut de harki.
’C’est vrai’, reconnaît-elle. ’Mon père a vu égorger son propre père par le FLN. Moi, je me suis rendue à la morgue pour voir le corps de mon amour criblé de balles. Il n’y avait tant qu’à la fin de l’autopsie, on ne pouvait pas les compter’.
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