Jeannette Bougrab n’était pas des obsèques de Charb, le patron de « Charlie Hebdo », qui partageait sa vie depuis trois ans. Et elle s’en explique lors d’un entretien avec « Madame Figaro ».
« Aujourd’hui, en France, mon compagnon est mort parce qu’il dessinait dans un journal. Aujourd’hui, en France, quand vous prenez un crayon, eh bien on veut vous tuer », expliquait l’ex secrétaire d’Etat sur le plateau de « BFM TV », au lendemain de l’attentat contre « Charlie Hebdo » qui a coûté la vie à 12 personnes dont Charb.
Cette relation mise en doute par la famille du défunt dans un communiqué adressé à l’AFP, a été prouvée par l’ex protégée de Nicolas Sarkozy non seulement dans les colonnes de « Paris Match », mais aussi à la télévision américaine, où elle a dévoilé des photos de son couple.
Aujourd’hui, lors d’un entretien avec « Le Figaro Magazine », elle explique les raisons de son absence aux funérailles de son homme.
« Ses proches sont moins tolérants et apprécient peu qu’un homme de gauche et une femme de droite puissent s’aimer », regrette-t-elle.
« C’était pourtant la réalité. On s’était rencontrés à travers nos combats pour la laïcité », a-t-elle précisé.
Jeannette Bougrab affirme par ailleurs que Charb s’occupait encore de sa fille deux jours avant le drame.
« Il l’emmenait à l’école alors que j’étais à Gustave-Roussy avec ma mère, mourante », fait-elle savoir.
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