Dans cette tribune intitulée « Et si on lui foutait la paix ?? », le photographe demande à ce que la dignité de Johnny Hallyday soit respectée.
« Car il faut savoir que depuis quinze jours l’irrépréssible frénésie des médias nationaux est à nouveau à son comble. C’est le jeu, tous les journaux se préparent “ au cas où “. Cette règle que l’on peut juger funeste existe dans la presse depuis la nuit des temps. Quand les foules adorent un artiste, elles se préparent toujours à le regretter », écrit-il.
« Je n’ai aucune nouvelle à vous donner et même si j’en avais je ne les donnerais pas. Depuis quelques années, parce que je vis dans l’Aveyron et lui un peu partout, Jojo et moi nous correspondons par mail. Le dernier message que j’ai reçu de lui date de quelques semaines et vu la situation je fus assez surpris qu’il prenne le temps de m’envoyer une lettre aussi gentille. C’est sans doute la plus grande qualité de cet ami-là, il n’a jamais changé. Dans sa tête il est exactement le même que le jeune homme de dix-neuf ans que j’ai rencontré en 1962 ».
« Depuis quinze jours, je reçois des messages de gens des médias me demandant de parler de Johnny. Inutile d’insister. Ne comptez pas sur moi pour aller faire le beau dans le poste si mon ami disparait. Et si par malheur ça arrive, sachez que les interviews qui paraîtront sans doute seront tous anciens »