Françoise Nyssen s’est confiée cette semaine dans les colonnes de L’Obs, occasion d’évoquer son engagement pour les enfants en difficulté comme son fils, autiste, qui avait mis fin à ses jours en 2012, alors qu’il n’était âgé que 18 ans.
Elle en profite pour dévoiler le contenu de la lettre qu’a laissée son fils avant de se suicider.
« Ça me rendra heureux de savoir que vous vous portez bien et que vous faites les choses que vous aimez », avait-il écrit.
Ces paroles de son fils, la ministre les suit désormais à la lettre. Elle est inspirée par son fils.
« Il y a un moment crucial où j’ai compris cela. C’était il y a trois ans. Nous avions été invités en Inde, dans une école extraordinaire, où avait été organisé un colloque au cours duquel des gens du monde entier confrontaient leur expérience, se rappelle-t-elle. Et là-bas, on m’a demandé de faire, en anglais, la synthèse des travaux. Eh bien, me croirez-vous, j’ai fait un discours d’une traite, comme si la langue de Shakespeare m’était naturelle. C’était, j’en suis sûr, Antoine qui me l’avait soufflé ».
Et à la ministre de conclure : « Antoine m’emmène là où je n’aurais jamais imaginé pouvoir aller ».
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