Le compositeur Roland Vincent, qui a collaboré durant de nombreuses années avec Michel Delpech, revient sur la toxicomanie du chanteur disparu lors d’un entretien accordé au magazine « Platine ».
Il y évoque non seulement sa rencontre avec l’interprète de « Pour un Flirt », mais aussi les rapports de Michel Delpech avec la drogue et notamment la cocaïne.
« Michel était embêté que je ne sois pas dans les « dopes », il ne comprenait pas. A Londres, Pelay ( Michel Pelay, compositeur) mettait les lignes… sur le piano, à chaque prise, il s’en mettait un coup et ça m’énervait », se rappelle Roland Vincent.
« Après c’était le délire ! Il me disait : « Ma voix n’est pas bonne, ce n’est pas bon, mets le micro dans mon casque, car c’est dedans que j’ai une belle voix ! C’était grave ! Michel pouvait être diabolique ».
Cette dépendance à la drogue, Michel Delpech ne l’a jamais cachée, et en parlait d’ailleurs quelques mois avant sa mort lors d’un entretien accordé à « Paris Match ».
« Le premier rail de coke c’était en 1979 pour terminer l’album 5000 kilomètres. (…) de 1975 à 1985, j’ai usé de la coke — beaucoup trop à mon goût — comme d’un médicament pour tenir, éviter de tomber dans la grisaille de la normalité » indiquait le chanteur. « Je mélangeais la cocaïne avec de l’herbe, du haschisch, vivant dans la crainte de la descente. Ça m’a isolé du monde… et du showbiz »
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