Mort de Pierre Bergé. Les causes de son décès dévoilées

Cette maladie, Pierre Bergé en parlait il y a trois ans dans les pages de Paris Match.

« Il n’y a pas de médicament. Ça s’aggravera et ça s’aggrave tous les jours. Je n’ai pas de douleurs. Mais… j’ai des muscles très faibles. Je n’arrive plus à monter ni à descendre les escaliers, confiait-il. Oui, je suis myopathe. Il n’y a pas de médicaments. Ça s’aggravera et ça s’aggrave tous les jours ».

« Je n’arrive plus à monter ni à descendre les escaliers, expliquait-il. Ici, avenue Marceau, nous avons un ascenseur, heureusement. Et dans mes maisons, à Deauville, à Marrakech, j’ai fait abaisser les marches à 6 centimètres. Il n’y a rien à faire, mes jambes lâchent. L’autre jour, dans un musée, ma jambe m’a lâché, je suis tombé ; mes amis étaient là ».?

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait critiqué le Téléthon, l’accusant de « parasiter » et de "cannibaliser » la générosité des Français « d’une manière populiste (...) en exhibant le malheur des enfants » myopathes.

« 100 millions d’euros pour le Téléthon, ça ne sert à rien (...) Ils ont trop d’argent, ils achètent des immeubles », expliquait-il.
« J’ai la plus grande compassion, le plus grand respect pour les malades mais je ne trouve pas concevable de les exhiber (...) Il faut s’adresser aux gens avec intelligence et pertinence, pas avec démagogie", disait-il encore, poursuivait-il, une autre fois.
« Je suis proba­ble­ment l’une des rares personnes qui puissent s’oppo­ser au Télé­thon, parce que je suis myopathe. Comme je suis myopathe, je sais de quoi je parle ».