Mis en examen pour injures raciales suite à une plainte de l’association CollectifDom, Nicolas Bedos a enfin été relaxé par la justice.
L’association CollectifDom (Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais) avait en effet trainé en justice l’humoriste pour injures publiques raciales, suite à son texte publié dans le journal Marianne en 2012.
Dans les colonnes de ce magazine, le fils de Guy Bedos racontait ses vacances en Guadeloupe sur un ton humoristique.
Il y ait dépeignait notamment d’« autochones oisifs », d’« indolence insulaire », et autres « enc**é de nègre ».
CollectifDom n’avait pas tardé à faire parler la poudre.
Et après trois ans de bataille, le 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a estimé qu’en utilisant l’expression « autochtones oisifs », Nicolas Bedos se voulait « absurde et décalé » et « ne fait aucun lien (…) entre la couleur de peau et une supposée paresse, de manière explicite ou implicite ».
L’expression « indolence insulaire » serait « loin d’être un terme de mépris » et s’applique « à une personne présentée positivement ».
Pour Maître Lauranne Favre, l’avocate de la défense, l’association n’a « pas compris l’humour » de Nicolas Bedos, en rappelant que la volonté de celui-ci, comme il a dit à plusieurs reprises est « lutter contre le racisme ».
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