« Il a perdu sa maman il y a deux jours donc j’ai respecté ce moment. Je me suis dit que ma mère aurait fait la même chose si je m’étais engagé aux côtés de Marine Le Pen et si j’avais déclaré être son Premier ministre, vouloir travailler avec elle : je pense que ma mère se serait aussi laissée mourir comme madame Dupont-Aignan », avait-t-il lancé.
La mère de Nicolas Dupont-Aignan est en effet décédée le 27 avril dernier à l’âge de 95 ans.
Cette sortie, le complice de Thierry Ardisson ne l’avait pas regrettée.
« Je revendique l’humour noir, je revendique l’outrance. […] Je ne veux pas brimer ma liberté d’expression » avait-t-il lancé malgré.
Et de poursuivre : « Est-ce que j’aime avoir un budget peinture et anti-tag sur ma maison ? Est-ce que j’aime sur Twitter avoir des menaces physiques ? […] Est-ce que j’aime ça ? Pas spécialement »
Nicolas Dupont-Aignan n’est pas prêt de pardonner.
« Comment je pourrais pardonner une telle ignominie ?, a lancé le politicien. Si c’était un humoriste de droite face à un homme politique de gauche, tout le monde aurait pris la défense de cet homme politique de gauche. Parce que c’était moi et que je faisais un choix différent, personne ne m’a défendu ».
Et d’ajouter : « C’est minable et je ne souhaite à personne de vivre ça. ».