Ancienne ministre de la Culture et de la communication, Aurélie Filippetti était au courant depuis deux ans des agissements d’Olivier Duhamel, accusé d’abus sexuels par son beau-fils. Et elle a tenté de lancer un SOS.
Ces faits répétés qui remonteraient aux années 80’ alors que son beau-fils ont été révélés par la belle-fille du politologue, Camille Kouchner, dans son ouvrage « La familia grande », qui sort aujourd’hui.
Plusieurs proches ont été mis dans la confidence mais ces derniers ont décidé de garder le silence.
Et ce n’est pas le cas d’Aurélie Filippetti, l’ancienne ministre de la Culture et la communication, qui a eu vent de cette histoire il y a deux ans.
Et comme le rapporte « Le Monde », elle a tenté d’informer des actes subis par le beau-fils Olivier Duhamel le directeur de Sciences Po Paris, Frédéric Mion, qui n’aurait pas fait remonter l’information.
En entretien avec l’Obs, qui lui offre sa Une, Camille Kouchner a précisé la raison pour laquelle cette affaire a été gardé sous silence durant une trentaine d’années.
"J’ai choisi d’écrire car je ne pouvais plus me taire. Il y a un an, j’ai expliqué à mes enfants ce qui s’était passé. J’avais besoin de leur montrer qu’on n’allait pas tous rester emprisonnés dans le silence", a-t-elle indiqué. Je ne pouvais pas à la fois leur dire qu’on ne doit pas se laisser imposer ses secrets et, moi-même, rester dans le silence. Ce livre est né de cette nécessité ? : témoigner de l’inceste pour montrer que ça dure des années et que c’est très, très difficile de se défaire du silence".
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