Olivier Duhamel, terrorisée, ce trouble épisode qui a choqué sa belle-fille Camille Kouchner

Le magazine Elle qui a recueilli les confidences de l’universitaire de 45 ans à l’occasion de la présentation de son ouvrage « La Familia grande » livre quelques précisions.

Elle avait gardé le silence dans un premier temps à cause de l’état de sa mère Evelyne Pisier, alors en proie avec une dépression à la suite du suicide de ses parents.

« Elle nous parle mais elle ne nous dit rien. On rentre une fois encore dans l’inexprimable. Marie-France (sa tante) manifestait son chagrin , sa colère, le suicide fait naitre mille questions, ma mère était juste effondrée », a confié Camille Kouchner. Le jour où j’ai perdu ma grand-mère, j’ai aussi perdu ma mère. Nous, ses enfants, étions sa punition. Elle nous aimait et, par conséquent, elle ne pouvait pas mourir. On était sa condamnation à vivre ».

S’elle a pris la décision de briser le silence, c’est en partie à cause de son beau-fils. Son amoureux a déjà un fils.

« Un jour, à Sanary », la résidence familiale, « mon beau-père a dû passer près de ce jeune garçon, et tout à coup, c’est comme si le réel m’avait sauté au visage. J’étais terrorisée, je suis devenue un bulldozer. J’ai tout dit à mon amoureux pour protéger son fils. Il a été génial, il m’a sauvé la vie. Ce n’est pas pour rien qu’on a passé 25 ans ensemble et qu’on a eu deux enfants ».

Depuis cet épisode, la terreur ne la quittait plus », « son corps qui maigrit, l’impossibilité de continuer de vivre dissocier, elle supplie son frère de le dire à leur mère ».