Patri­cia Kaas évoque le suicide de son frère

La chanteuse s’est longuement livrée dans les pages de VSD, où elle évoque non seulement son dernier album, « Patri­cia Kaas », mais aussi ses déboires, son burn-out, et parle aussi du suicide de son frère, un drame qui la hante encore.

« J’ai vrai­ment plongé, confie la chanteuse à propos de sa dépression survenue juste après la mort de son chien Tequila. Tout d’un coup, vous n’avez plus envie de rien… Vous pleu­rez tout le temps, vous ne mangez plus ».
Et lorsqu’il lui est demandé si durant cette période trouble, elle avait pensé à mettre fin à ses jours, elle répond alors par la positive.

« J’ai un frère qui est parti de cette façon là, et je me suis toujours dit : « tu ne peux pas lais­ser les gens comme ça derrière toi ». Je n’avais pas d’en­fant, je n’avais rien. Par moments je me disais : à quoi ça sert la vie ?? », s’interroge-t-elle.

Lors de cet entretien, Patricia Kaas a fait part de ses regrets d’habiter en face de l’Elysée.

« C’est le bordel, c’est horrible, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus bouger, on est parqués derrière des barrières, je suis surprotégée depuis qu’ils ont fermé la rue du Faubourg de Saint-Honoré. Les taxis ne passent pas », confie la chanteuse. « Bon, je peux encore porter ma valise, mais c’est quand même pénible », dit-elle, précisant qu’à partir de 20 heures, une fois que les policiers ont fermé les barrières, les piétons ne passent plus.

« Donc si tu invites quelqu’un à boire un verre, si tu ne laisses pas le nom, personne ne passe. Et je suis désolée, mais c’est ton intimité, t’a pas envie que le monde sache qui vient et qui part de chez toi ».
« Comme en plus, je suis une personnalité, les gens jasent », regrette Patricia Kaas.

Pour autant, la chanteuse n’est pas prête d’aller voter. « Je sais que ce n’est pas bien, mais je n’irais pas voter », conclut-elle.