Patrick de Carolis raconte les pressions de Sarkozy pour faire virer Laurent Ruquier

7 septembre 2016 - 14h00 - Télévision - Ecrit par : Rédaction LeGossip

Mis en examen pour favoritisme dans l’affaire Bygmalion, Patrick de Carolis se livre dans « Le Parisien », dans le cadre de la promotion de son dernier livre « Les ailes intérieures », où il est question des coulisses de la direction de France Télévision.

« Ce livre arrive parce que j’estime que cela suffit, lâche le journaliste. Personne n’a pris la peine de me téléphoner pour connaître ma version des faits ».

« Cela fait deux ans que je déguste, que je ne travaille plus dans les médias à cause de ce soupçon », poursuit Patrick de Carolis, rappelant que sa mise en examen dans cette affaire avait été qualifiée « mécanique » par les juges.

« Certains en ont profité pour mettre en doute ma probité. C’est difficile à vivre », dit-il.

L’ancien président de France Télévisions ( Rémy Pflimlin ) « a choisi d’arrêter mes fonctions alors que je suis toujours présumé innocent », regrette Patrick de Carolis auquel il reproché d’avoir favorisé la société Bygmalion créée par son ancien directeur de la communication Bastien Millot.

« L’avis du président de France Télévisions n’est sollicité que sur des montants supérieurs à 2 millions € [...] j’étais totalement étranger à ces dossiers », tient par ailleurs à préciser Patrick de Carolis.
Il explique par ailleurs que Nicolas Sarkozy aurait pu le reconduire à la tête de France Télévisions s’il se séparait de Patrice Duhamel, Arlette Chabot, Franz-Olivier Giesbert, Laurent Ruquier et Patrick Sébastien. « Patrice Duhamel était au courant, il m’a proposé sa démission. J’ai refusé parce que, humainement, ce n’est pas comme ça que je gère ma vie », confie-t-il.

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