Philippe Vandel est atteint de prosopagnosie, un mal dont souffre également Brad Pitt, et qui ne lui permet pas de se souvenir des visages.
« Des gens me saluent mais je réponds mollement, ou pas du tout. Je ne les reconnais pas. Alors, on pense que j’ai pris la grosse tête. Jusqu’au jour où je découvre que ce « ?flou social ? » est un trouble », a fait savoir le journaliste dans un article publié par Paris Match.
C’est en 1990, lorsque ses collègues s’offusquent de « son manque de chaleur », qu’il commence à se poser des questions.
« Il m’arrive de ne pas reconnaître une fille avec qui j’ai passé la nuit une semaine plus tôt ?! Ce n’est pas parce que je fais de la télé que j’ai pris la grosse tête. Souvent, j’invoque le prétexte d’une soirée trop arrosée… mais, en réalité, tous les êtres humains ressemblent pour moi à des Playmobil. Encore plus dans les médias avec cette mode veste noire, chemise blanche, sans
cravate ?! », regrette-t-il.
C’est en lisant un article dans « ?Libération ? » sur le syndrome de Capgras et le trouble de prosopagnosie, qu’il met enfin un nom sur la maladie dont il souffre.
« Je ne suis pas fou. Je ne suis pas non plus un prétentieux qui se la pète. J’ai juste un problème ? : si mon interlocuteur n’a aucun signe distinctif comme un gros nez ou des oreilles décollées, il m’est impossible de l’identifier », reconnait Philippe Vandel.
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