Un tendre hommage à Philippe Vecchi a été publié par Libération, occasion pour ses collègues d’en dire un peu plus sur la personnalité du journaliste qui a mis fin à ses jours le 24 octobre dernier au domicile de ses parents près de Roanne.
Sa consœur Anne Boulet se rappelle notamment que la journaliste disparu était constamment dans le rouge, et évoque au passage une petite anecdote confirmant sa générosité.
Elle confie avoir attendu un papier qu’il devait écrire de « pied ferme ».
Philippe Vecchi, qui était en vacances pour le ski, devait l’envoyer dans la journée.
« L’heure tourne, des promesses sont faites, et Internet n’existe même pas. Finalement, en toute fin d’après-midi, le fax, installé derrière le chef de service, crache quelques pages manuscrites envoyées depuis la poste de Courchevel. Il faut les récupérer sans trop alerter ceux sur lesquels le numéro de charme de celui que nous surnommions affectueusement « la Vioque » ne fonctionne pas. Déchiffrer ses pattes de mouche et entrer discrètement le texte dans le système informatique de l’édition centrale. Philippe a besoin que cet article paraisse : perpétuellement dans la dèche, il est au centime, et donc au signe près. Pourtant, cette hypothétique pige, il la claquera dans un somptueux bouquet de fleurs en remerciement du coup de main. », se souvient la journaliste.
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