Mort ce 24 octobre à son domicile à Roanne, Philippe Vecchi projetait d’écrire un livre en vue de régler ses comptes avec Canal+, dont il a été l’un des animateurs stars dans les années 90.
« Il écrivait à ses heures perdues le grand livre de confessions de ses années Canal où il voulait régler ses comptes et aussi affronter ses démons. Il ne le finira jamais », nous apprend ainsi Libération dans un portrait paru ce 24 octobre.
Lorsqu’il a quitté Canal Plus, il a renoué avec l’anonymat, et est revenu à la presse écrite.
Il a notamment collaboré à Télé-Obs, GQ, Vanity Fair ou encore Playboy.
Finalement, il a pris la décision de retourner vivre chez ses parents dans la commune de Riorges non loin de Roanne, où il s’était attelé à l’écriture de ce livre sur ses années à Canal Plus.
Sa vie aurait été marquée par les excès.
’Le jeune journaliste sort beaucoup, dépense sans compter et la télé lui offre des ponts d’or que la presse écrite ne peut pas suivre. Il multiplie ses émoluments par vingt et surtout, il devient une coqueluche maison, un de ces emblèmes cool que Canal pousse devant les caméras et vampirise jusqu’à laisser la créature exsangue en effet’, indique la publication.
Gérard Lefort, qui a collaboré avec le journaliste disparu à la rédaction de Libération, confirme : « C’était un feu follet ».
« Il s’est dirigé avec détermination vers tout ce qui allait le cramer. Il avançait avec la déglingue à la boutonnière », fait-il savoir.
Une anecdote a été relayée dans les colonnes de Libération, qui affirme que Philippe Vecchi aurait fait un malaise en pleine émission avant d’être exfiltré du plateau.
Marie Colmant évoque pour sa part un homme marqué par la vie : « On appelait Philippe ’la vioque’, c’était le plus jeune d’entre nous ».
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