« J’ai à nouveau subi une intervention en janvier, conséquence fréquente de la greffe. On m’avait dit que ce serait douloureux. Ça n’a pas été le cas. J’ai tellement souffert lorsque j’étais malade que je crois que je suis devenu plus résistant que la moyenne. De façon générale, j’ai quand même eu beaucoup de mal à me remettre de ces mois, couché ou en fauteuil roulant. Je me suis tellement battu pour me remettre debout, faire cinq mètres, qu’avoir mes deux jambes sur un plateau télé a été un bonheur difficile à décrire », se rappelle Pierre Ménès, qui a repris 27 kilos depuis cet opération.
« Je n’ai plus le même appétit qu’avant. Plus que l’alimentation, j’ai surtout réduit les quantités. J’ai quand même repris 27 kg, je pèse aujourd’hui 115 kg contre 88 quand j’étais malade. Je tenais vraiment à garder un poids à deux chiffres mais à l’époque, mon médecin m’avait ri au nez. Pour lui, c’était impossible car, en remarchant, j’allais forcément reprendre du muscle et recommencer à fixer les protéines avec un nouveau foie. Mais je ne reviendrai jamais à 135 kg, mon poids avant ma maladie », explique-t-il.