Un juge de Los Angeles a refusé de clore les poursuites à l’encontre de Roman Polanski, accusé d’agression sexuelles par Samantha Geimer.
En 1977, le réalisateur avait été poursuivi pour une affaire de crime sexuel sur une mineure de 13 ans.
L’adolescente a déclaré avoir subi un viol sous l’emprise de l’alcool et de drogue. La victime, Samantha Gailey, future épouse Geimer, a été sélectionnée pour une séance photos commandée par l’édition française du magazine Vogue.
Durant la séance, dans la propriété californienne de Jack Nicholson qui était absent, Roman Polanski lui a fait ingérer du champagne et lui a administré un sédatif, le méthaqualone, avant de la contraindre à un rapport anal.
Polanski a été alors incarcéré 48 jours. Libéré sous caution, il quitte les Etats-Unis pour ne jamais y remette les pieds.
Et 40 ans après l’éclatement de cette affaire, le réalisateur avait fait état de son désir de retourner aux Etats-Unis.
Il avait demandé à Laurence Rittenband, la juge à l’origine de son inculpation, de révéler la transcription d’un accord secret, passé entre elle et le réalisateur lors de son arrestation. Mais la justice américaine n’a pas accédé à sa requête.
« La seule chose qui a changé dans ce dossier est que l’accusé, à travers ses avocats, continue ses attaques contre chaque magistrat en charge du dossier (...). Une telle conduite ne constitue pas une base de clôture des poursuites », a indiqué le justice américaine.
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