Roman Polanski est soulagé par la décision de la Cour Suprême polonaise qui a refusé de l’extrader vers les Etats-Unis.
La Cour suprême polonaise a officiellement refusé la demande d’extradition de Roman Polanski vers les Etats-Unis.
Et le lendemain de cette décision, le réalisateur a fait part de son soulagement devant les caméras de la chaîne de télé TVN24.
« Enfin, je pourrai me sentir en sécurité dans mon propre pays, je pourrai aller tranquillement à Salwator sur la tombe de mon père ou sur celle d’Andrzej Wajda, mon ami » a confié le cinéaste d’origine polonaise.
« Je me réjouis surtout que cette affaire soit définitivement close. Je regrette seulement d’avoir eu à l’attendre si longtemps, a-t-il ensuite conclu.
Depuis 1977, Roman Polanski, alors âgé de 44 ans, est poursuivi pour une affaire de crime sexuel sur une mineure de 13 ans. L’adolescente a déclaré avoir subi un viol sous l’emprise de l’alcool et de drogue. La victime, Samantha Gailey, a été sélectionnée pour une séance photos commandée par l’édition française du magazine Vogue. Durant la séance, dans la propriété californienne de Jack Nicholson qui était absent, Roman Polanski lui a fait ingérer du champagne et lui a administré un sédatif, le méthaqualone, avant de la contraindre à un rapport anal.
Polanski est alors incarcéré 47 jours. Il a plaidé coupable pour rapports sexuels illégaux avec un mineur en échange de l’abandon des charges plus graves de viol, de sodomie et de fourniture d’alcool et de drogue à mineur, en accord avec le juge. Polanski part ensuite en Grande-Bretagne puis en France, dont il possède la nationalité. Comme d’autres États, la France refuse généralement l’extradition de ses citoyens.
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