« Libération » met à l’honneur Stromae, et son épouse, la styliste Coralie Barbier le 17 mars, occasion pour le chanteur de revenir sur son hospitalisation survenue lors de son séjour il y a deux ans au Rwanda. Il avait à l’époque pu mettre fin à ses jours.
« Ça, c’est un sujet délicat pour moi. Je ne dormais plus, la date de concert au Rwanda approchait. La première fois que j’y suis allé, j’avais 6 ans. Et vous le savez, mon père s’est fait tuer pendant le génocide », rappelle Stromae, avant d’évoquer ses déboires de l’époque. Il avait été contraint d’annuler sa série de concerts.
« Après 150 dates, j’étais à plat. Je n’ai pas supporté mon traitement anti-paludisme, ça m’a filé des hallucinations. J’ai cru que j’avais basculé dans la folie, on m’a diagnostiqué une décompensation psychique. J’aurais pu faire une connerie, je n’étais plus moi-même », se souvient le chanteur belge.
Coralie Barbier devait le rejoindre en Afrique, mais elle avait finalement annulé son voyage après avoir été informée du rapatriement en urgence de son compagnon.
« J’ai cru que je ne le retrouverais jamais plus comme avant », se souvient-elle dans les pages de « Libération ».