Georges-Alexandre Imbert, qui préside l’Association Aide Aux Victimes Accidents de Médicaments, a évoqué dans les colonnes du magazine Public le cas de Stromae, qui a fait une rechute après avoir pris du Lariam, un médicament anti-palludique qui engendre de nombreuses séquelles.
Le chanteur parle même de confusion mentale.
« Il a une décomposition psychique, c’est à dire, une atteinte du système nerveux central. Le Lariam comme les narcoleptiques agit directement sur le cerveau. Il a été prouvé que certains somnifères provoquent la maladie d’Alzheimer. Nous n’avons pas de recul pour le Lariam », explique-t-il, avant de préciser la raison pour laquelle ce médicament n’est pas interdit en France.
« Dans notre pays, les sanctions sont faibles et les pénalités peu importantes pour le fabriquant. D’ici la fin de l’année, nous allons initier une action collective pour interdire ce médicament », confie ce spécialiste dans les colonnes du magazine « Public ».
« Une procédure financière très lourde. Tout est fait pour dissuader les victimes d’aller en justice », a-t-il par ailleurs fait savoir.
Entre confusion mentale, hallucinations surprises « et cauchemars à répétition », le Lariam est d’ailleurs interdit dans 28 pays.
En septembre dernier, Stromae expliquait dans les colonnes de Marianne, que son plus plus grand regret dans la vie est d’avoir pris ce médicament.
« J’ai peu de regrets dans ma vie, mais si je pouvais revenir en arrière et éviter de prendre du Lariam, je le ferai sans hésiter », déclarait-il.