Deux ans après l’adoption de sa fille, Véronique Jannot revient sur le lien fort qui l’unit à Migmar, une adolescente tibétaine. « Migmar est devenue naturellement ma fille, a expliqué la comédienne lors d’un entretien avec le magazine « Gala ».
« Je n’avais pas de projet d’adoption quand je l’ai connue. C’est notre rencontre qui fait que j’ai entamé les procédures ».
« Il y a une telle complicité entre nous. Je la connais réellement comme si je l’avais faite », se réjouit Véronique Jannot, qui présente son enfant dans les colonnes du dernier numéro de « Gala ».
« Elle vibre en moi », se réjouit-elle.
Depuis qu’elle est maman, Véronique Jannot avoue reconnaitre certaines craintes pour l’avenir. « Moi qui n’avait jamais eu peur qu’il m’arrive quoi que ce soit, maintenant, je redoute de ne pas être près d’elle, présente au moment où elle aura besoin de moi. […] Avoir un enfant dans son cœur et dans sa vie donne à la fois de la force et une fragilité ».
Migmar s’est également confiée dans les pages de ce magazine, où elle évoque sa rencontre avec sa maman à l’âge de 8 ans.
« J’étais si contente ! Voir arriver une étrangère, avec la peau blanche, les yeux clairs, des cheveux différents, c’était intimidant. Nous, tibétains, on n’a pas l’habitude d’avoir des contacts physiques », dit-elle. « Pourtant, très vite on s’est prises dans les bras et on a eu du mal à se lâcher ! Je ne parlais ni le français, ni l’anglais mais on se comprenait. Elle m’a proposé de passer du temps avec elle ».
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