En entretien avec Closer, Yann-Alrick Mortreuil confie avoir été victime de discrimination dans sa jeunesse en raison de sa surdité.
Le complice de Karine Ferri est sourd à 80%. Et évidemment, à l’école, ça n’a pas été facile, en raison des moqueries de ses camarades qui le prenaient pour un débile.
« Comme je n’arrivais pas à suivre les conversations, on me disait que j’étais "débile". J’étais rejeté par les autres enfants. Très vite, j’ai eu honte de faire répéter quand je ne comprenais pas. Je me suis coupé du monde, j’étais devenu asocial. La danse m’a permis de sortir tout ce qui bouillonnait en moi », se rappelle le danseur dans les pages de Closer.
« Quand je faisais de la compétition, le président de la fédération avait dit à ma coach que je n’arriverai à rien en raison de mon handicap » se souvient-il.
« J’ai prouvé le contraire. Même si bien sûr, j’avais des difficultés que d’autres n’avaient pas. Je n’entendais pas bien la musique mais je percevais les vibrations des basses au niveau du plexus », a lâché celui qui a fait appel à un appareil auditif dès ses 8 ans.
« La surdité reste le combat de ma vie mais si je peux éviter à d’autres les difficultés qui ont été les miennes alors j’aurais gagné une bataille importante ! », conclut-il.
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