Yannick Agnel, sans Camille Muffat, « je ne vivrais plus pareil »

’Je n’en sais rien’, répond-t-il tout d’abord à une question du journaliste de RMC Sport, qui lui demandait ce qui allait lui manquer.

’Des petits moments un peu personnels’, poursuit-il. ’On était souvent aligné sur les mêmes courses. On se croisait, on se câlinait. Comme pour valider le travail acquis, on se disait "c’est top". C’était le truc genre "on a réussi"’, se rappelle le nageur qui participera aux championnats de France qui se déroulent à Limoges.

’Je n’ai jamais réussi à me faire une paire de lunettes. C’est Camille qui me les faisait et qui me les a faites pendant 10 ans’, dit-il par ailleurs.

’Je n’aurai plus jamais personne pour me faire mes lunettes. Il y a plein, plein de petites anecdotes qui font que je ne vivrai plus jamais pareil. Mais bon, il faut aller de l’avant’, a-t-il par ailleurs ajouté.

Il reconnaît qu’après son départ de Nice, ils s’étaient un peu éloignés.

’Vu que c’était très tendu avec Fabrice (Pellerin) et que Camille voulait aussi garder une certaine cohésion dans le groupe, je pense qu’elle a peut-être été un peu vexée par mon départ. Les quelques fois où on s’est recroisé, ça a été très bien’, dit-il.

C’était comme des frères et sœurs qui se recroisent après une longue période d’absence. On n’était pas à se donner des nouvelles en permanence malheureusement. Ce n’est pas vraiment ce que je retiens’, ajoute le champion.