Agnès Jaoui traverse actuellement une période difficile, plongée dans le deuil à la suite d’une tragédie frappant sa famille en Israël. Le 7 octobre dernier, le destin a cruellement touché la lignée paternelle de Jaoui, dont les parents ont jadis...
Agnès Jaoui traverse actuellement une période difficile, plongée dans le deuil à la suite d’une tragédie frappant sa famille en Israël. Le 7 octobre dernier, le destin a cruellement touché la lignée paternelle de Jaoui, dont les parents ont jadis résidé dans un kibboutz israélien.
Ce dimanche, alors qu’une marche pour la paix, est prévue à Paris,
Le Parisien a recueilli les émouvantes confidences d’Agnès Jaoui, révélant l’ampleur de la tragédie.
"Comment avez-vous appris le massacre du 7 octobre ?", lui demande le journaliste.
« Par un appel de mon cousin, qui vit à Tel-Aviv. J’étais à la clôture du festival de Saint-Jean-de-Luz. Sa famille et lui ont passé la journée à descendre aux abris et à découvrir l’ampleur du massacre", confie-t-elle.
Plus tard, une cousine du côté Jaoui informe l’actrice réalisatrice que cinq membres de sa famille ont été kidnappés au kibboutz Nir Oz, à la frontière de Gaza. Un lieu empreint d’idéaux pacifistes, où ses parents ont vécu avant leur émigration en France. Agnès souligne : "C’était le but du Hamas d’assassiner précisément ceux qui sont pour la paix."
Les kibboutz Nir Oz et celui où la famille de Jaoui a résidé partagent des valeurs de paix, de coopération avec les Palestiniens, et d’engagement en « faveur de la coexistence de deux États ».
« Ces kibboutz ont toujours œuvré pour deux États. C’était le but du Hamas d’assassiner précisément ceux qui sont pour la paix. Quelques jours plus tard, les corps de la grand-mère, Carmela, et de sa petite fille, Noya, ont été retrouvés, grâce à un drone qui a permis de les identifier », avait confié celle qui évoquait l’abus dont elle a été victime durant son enfance.
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