Les dernières heures de Christophe Dominici, décédé à l’âge de 48 ans, après une chute d’une dizaine de mètres d’un bâtiment désinfecté, ont été relatées dans le Parisien. Il aurait mis fin à ses jours.
Ses voisins du quartier Gallieni, à Boulogne-Billancourt ne sont pas étonnés par son geste désespéré. Tout le pensait malade.
"Cela a été un choc, je n’en ai pas dormi de la nuit, j’ai pensé à sa femme et ses filles », confie Amar, restaurateur italien, confirmant que tout le monde est sous le choc dans le quartier, attristé par cette terrible disparition.
"Cela nous touche parce que c’est un voisin mais pas seulement, toute la France est touchée », ajoute celui qui connaissait le défunt depuis une vingtaine d’années.
Ce propos est conforté par Mehdi, le fleuriste du quartier, qui n’avait pas senti Christophe Dominici dans son assiette le jour du drame.
"On parlait de tout, sport, business… C’était un gentil garçon. Qui peut s’attendre à des choses pareilles ? », s’interroge-t-il.
L’ex-champion du rugby et consultant n’était pas comme à son habitude, et même sa façon de marcher aurait changé. Le papa de deux enfants avait la tête baissée, absorbé par ses pensées.
En temps normal, Christophe Dominici prenait le temps de discuter, de rigoler. "Là, non, il était fermé, il n’avait visiblement pas envie de parler. Je le
savais pudique, je l’ai laissé tranquille. Je le pensais malade », glisse cet artisan, qui n’est pas étonné par son suicide.
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