En plus d’avoir été victime d’une bouffée délirante, qui aurait provoqué sa chute à l’origine de sa brutale disparition le 24 novembre dernier, Christophe Dominici aurait aussi pu être victime d’une escroquerie. C’est le propos de Mourad Boudjellal, l’ancien patron du club de Toulon.
D’après le quotidien l’Equipe, les résultats des analyses sanguines pratiquées sur le regretté champion n’ont décelé aucune trace de stupéfiants, "ni d’alcool, ni de médicaments en dose élevée".
"Des traces de médicaments, mais en concentration peu élevée, ont été retrouvées », poursuit la publication, avant d’assurer que Christophe Dominici a été victime « bouffée délirante ».
Un proche corrobore ce propos : « Il se disait notamment poursuivi par des hommes en uniforme et armés, qu’il assimilait à des policiers d’une brigade anticriminalité ou des gendarmes de l’unité d’élite du GIGN ».
Et cette fois, c’est une autre piste qui est évoquée par Mourad Boudjellal, qui intervient régulièrement dans les Grandes Gueules de RMC. Il aurait pu être escroqué dans son projet de reprise du club de Béziers.
« 15 jours ou 3 semaines avant (son décès) », l’ancien patron du Club de Toulon l’avait appelé.
« J’avais un message à lui transmettre de quelqu’un d’important dans le Moyen-Orient. Ce dernier lui disait que les gens qu’il côtoyait étaient des escrocs.
Je ne sais pas si c’est vrai ou faux mais c’est une personne qui est bien implantée. Je me devais de lui dire », a-t-il confié CNews. « Les derniers mots que je lui ai dits, c’est : ‘De toute façon tu verras bien Christophe mais ces gens-là n’imaginent même pas le mal qu’ils peuvent faire’ ».
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