Elsa Zylberstein en larmes face à Anne-Elisabeth Lemoine, bouleversée par un drame personnel

« Je suis sortie de son enterrement », celui de Simone Veil. « Je suis allée déjeuner et j’ai dit : ’Je le fais pour elle, pour les femmes, pour qu’il y ait une transmission’. Elle mérite un grand film’ ».

En lisant le scénario qui a été réalisé par Olivier Dahan, elle a ressenti l’humanité de Simone Veil, « son empathie pour les êtres et pour les gens ».

« Je me disais que ce metteur en scène là, il sait rentrer dans le cœur des choses, dans l’âme des êtres et le film sur Piaf était absolument prodigieux. Je me suis dit : ’Je suis sûre qu’il pourra faire un truc génial », dit-elle à propos de ce film bouleversant.

Ce tournage lui a rappelé une histoire familiale. Son père, qui est juif, a été caché pendant la seconde guerre mondiale par des Justes.

« On a fait une cérémonie pour les remercier, pour qu’ils deviennent des Justes », explique-t-elle. « Ma grand-mère était de Lituanie russe et les grands-parents ont été tués dans le ghetto de Varsovie et par la Shoah par balles. C’était peut-être aussi pour rendre hommage à ces gens-là, à mon père. Enfin, pas volontairement peut-être », déclare-t-elle en larmes. « Le cinéma, c’est aussi un acte politique », conclut-elle.