La mémoire de la regrettée Florence Arthaud aurait été souillée par une autre femme, rapporte le magazine France Dimanche.
La vraie Florence Arthaud est racontée par Elsa Trillat, sa complice depuis trente ans, qui se livre dans les colonnes du « JDD ».
Les deux femmes s’étaient rencontrées il y a trente ans à Val d’Isère. La photographe y était venue faire un reportage sur Richard Anconina.
« Florence était venue skier. On s’est croisées à une soirée. Tout de suite, on s’est marrées comme des folles. On a décidé de se revoir. Et c’est devenu comme ma grande sœur. Une amitié immédiate. On a voyagé », se rappelle-t-elle.
« Elle m’a emmenée partout avec elle. On avait même projeté d’habiter ensemble. On avait commencé à acheter de la vaisselle mauve, notre couleur préférée. On était comme ça, des gamines d’une vingtaine d’années, très rigolardes. On s’épaulait l’une l’autre. J’allais dans sa vie comme elle s’invitait dans la mienne », se souvient Elsa Trillat, en parlant de son amie qui a perdu la vie à l’âge de 57 ans dans un crash aérien.
Leur ultime rencontre remonte au 26 février dernier, la veille du départ de la navigatrice en Argentine, où se tournait « Dropped », l’aventure de TF1.
« On avait décidé de déjeuner toutes les trois avec sa fille, Marie. Je les ai rejointes au Châlet des Îles, dans le Bois de Boulogne. Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vue, deux, trois mois peut-être. L’écriture de son livre l’avait accaparée à Marseille. Pendant ce repas, on a bien rigolé », se rappelle-t-elle.