La mémoire de la regrettée Florence Arthaud aurait été souillée par une autre femme, rapporte le magazine France Dimanche.
Disparue dans un crash aérien sur le tournage de « Dropped » en Argentine, Florence Arthaud livre dans son autobiographie « Cette nuit, la mer est noire », à paraître le 19 mars prochain un récit sur la mort.
Des extraits ont été diffusés non seulement par « France Dimanche » mais aussi par le magazine « Closer » qui consacre un long dossier au terrible accident d’hélicoptères qui a coûté la vie à dix personnes, dont 8 Français, sur le tournage de l’émission Dropped, l’aventure de TF1 en Argentine.
Parmi, les victimes, il y a trois trois sportifs dont Florence Arthaud.
Le hasard a fait que la navigatrice vient juste de terminer son autographie, où elle revient sur son parcours et sur sa chute en mer en 2011 sans gilet de sauvetage.
« La crainte de mourir est pour moi la seule vraie terreur », écrit tout d’abord Florence Arthaud, qui raconte cette nuit du 29 au 30 octobre 2011, où elle s’est vue mourir au large du Cap Corse.
« Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas connaître cette chose affreuse qui vous frôle dans les situations extrêmes et qu’on appelle la mort », a écrit la navigatrice de 57 ans.
« Je suis foutue... L’image de ma fille Marie m’apparaît et m’obsède. Son joli petit minois à la longue chevelure rousse m’accompagne. Elle va être orpheline alors qu’elle n’a que 18 ans. J’ai vu tous les océans, leur bleu profond, la grisaille des tempêtes, les lagons émeraude et limpides. Mais ce soir, la mer est noire », poursuit-elle.
Ce témoignage prend une toute autre dimension après le drame du 9 mars.