Gims partage sa vie entre la France et le Maroc depuis plusieurs années. Et ce 30 juillet, il a fait une déclaration remarquable au roi du Maroc, Mohammed VI, via son compte Instagram, à l’occasion de la fête du trône.
Très fragilisé par la polémique, Gims a été victime d’une odieuse critique en Italie, où il est présenté comme un rappeur islamiste.
« Le nouvel an n’est pas dans nos valeurs » : l’attentat du rappeur islamiste », titre un média italien, qui revient sur cette polémique provoquée par le rappeur.
L’interprète de Bella s’était emparé de son fil Instagram pour recadrer certains fans musulmans qui lui souhaitaient bonne année.
« Ça ne fait pas partie de nos convictions à nous, les Muslims. Venez, on se concentre un peu sur nos trucs à nous », a-t-il déclaré. Ce n’est pas méchant, mais restons forts sur nos valeurs. Noël, on respecte, mais ce n’est pas notre fête ».
Il a été étrillé sur les réseaux sociaux et dans les médias, particulièrement par la ministre Marlène Schiappa, qui explique qu’en sa qualité ministre chargée de la Citoyenneté, elle lutte contre la radicalisation, le séparatisme.
« On parle souvent de vivre ensemble, ça peut commencer par des formules de politesse, relativement anodines. Ça demande plus de condamnation », a-t-elle déclaré.
Valérie Pécresse qui a été soutenue par Gims durant les élections régionales en Ile-de-France, a parlé au rappeur, prêt à présenter ses excuses.
« J’ai été déçue parce que je n’avais jamais entendu Gims communautariser son discours. Je l’ai appelé, je le lui ai dit. Il m’a dit qu’il était désolé, qu’il ne voulait blesser personne, qu’il allait souhaiter bonne année à tout le monde ».
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