L’acteur avait décidé de léguer la moitié de sa fortune à Anouchka, surnommée « l’amour de sa vie », au détriment de ses deux autres enfants, Anthony et Alain-Fabien. Cela a crée des dissensions familiales.
Cette décision, bien que surprenante pour certains, est parfaitement conforme à la législation française, comme le rapporte « Le Capital ».
Le testament d’Alain Delon a attribué à Anouchka une part significative de l’héritage, tout en respectant les dispositions légales concernant la réserve héréditaire.
">August 18, 2024
Selon le droit français, il est impossible de déshériter totalement ses enfants ; ces derniers sont protégés par la réserve héréditaire, qui garantit qu’une partie du patrimoine leur revient de droit.
Pour une famille de trois enfants, comme celle de Delon, cette réserve est de trois quarts du patrimoine, laissant un quart, soit la quotité disponible, libre de toute attribution.
Dans un récent entretien où il évoquait son conflit avec sa soeur, Anthony Delon, le fils aîné, a affirmé que la succession était réglée et que les problèmes d’argent étaient inexistants.
« Ce n’est pas un problème d’héritage. Ce n’est pas un problème de succession. Pourquoi ? La succession est réglée. Les problèmes d’argent y en a pas. Tout est acté.
C’est très simple », a-t-il déclaré sur CNews. Il a précisé que, selon le testament, Anouchka recevrait 50 % de la fortune de leur père, tandis que lui-même et son frère Alain-Fabien bénéficieraient chacun de 25 %.
Anouchka Delon avait à l’époque exprimé le souhait derapatrier son père en Suissepour des raisons de santé, précisant que cette décision n’avait rien à voir avec des considérations fiscales.
Dans une interview accordée à TF1, elle a également confirmé avoir déposé une plainte pour diffamation contre son frère, qui l’accuse de dissimuler des informations médicales pour garder le contrôle des affaires de leur père.
Suite au décès d’Alain Delon, ses enfants semble former un front uni. Ils étaient d’ailleurs ensemble pour les ultimes instants de leur illustre père à Douchy dans le Loiret.